Une chronique de Jean-Benoît Nadeau dans Le Devoir.

Photo: AUF

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Chose rare parmi les instances francophones, le nouveau recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie est un économiste. Et cela paraît immédiatement du  propos de Jean-Paul de Gaudemar.

Jeudi dernier, devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), Jean-Paul de Gaudemar a défendu l’idée que les universités francophones doivent mieux assumer leur rôle d’opérateur de développement économique — sans pour autant perdre de vue leur mission de transmission et de développement du savoir.

« Huit cents millions de francophones en 2060, ce serait formidable, mais quel chemin à faire ! Ce chiffre est basé sur des hypothèses de croissance démographique, mais il se réalisera si on donne un avenir aux jeunes. »

Selon Jean-Paul de Gaudemar, le fait que les 820 institutions membres de l’AUF partagent une langue comporte un puissant volet économique qui va au-delà de la culture. « On peut mesurer que les pays qui partagent une langue échangent plus. On peut en mesurer la contribution au PIB. La langue, c’est la monnaie des échanges humains. »

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