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Une entrevue de Jean-Benoît Nadeau dans Le Devoir.

Photo: Commissariat aux services en français de l'Ontario.

Photo: Commissariat aux services en français de l’Ontario.

«Il faut réhabituer les francophones au fait qu’ils ont droit à des services dans leur langue», dit François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario depuis 2007, loi qui célébrera ses 30 ans le 18 novembre 2016.

Lui qui  s’est illustré dans le sauvetage de l’hôpital Montfort à la fin des années 1990 n’est pas inquiet quant à la fragilité des gains effectués depuis 50 ans. «Notre régime de protection est quasi constitutionnel. La Loi sur les services en français a la primauté sur les autres lois. »

«Les mentalités ont beaucoup évolué. Il y a 30 ans, l’idée d’offrir sans frais des plaques d’immatriculation ontariennes en français aurait créé tout un brouhaha. J’ai même pu ajouter le drapeau franco-ontarien pour un supplément. Ça ne suscite aucun tollé, c’est presque banal.Nous sommes dans une situation intéressante. Même Patrick Brown, le chef de l’opposition, se targue de parler français. C’est un changement de culture génial.»

 

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