Une entrevue de Jean-Benoît Nadeau dans Le Devoir.

Denis Vaillancourt, président de l'AFO.

Denis Vaillancourt, président de l’AFO.

« Ça fait 400 ans qu’on est ici. Nous sommes 611 000. Notre nombre augmente et on sera encore là dans 400 ans», dit Denis Vaillancourt, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, principal organisme de représentation provinciale.

Après quelques décennies de flottement, l’Ontario francophone fait des gains depuis 50 ans : premières écoles secondaires francophones en 1969, programmation française sur TVOntario en 1980, Loi sur les services en français en 1986, création des collèges francophones au tournant des années 1990, pleine gestion scolaire en 1998.

La création d’une grande université francophone, qui serait le pendant franco-ontarien de l’Université de Moncton, suscite de grands espoirs, pour ne pas dire la fièvre. « Oui, il existe des programmes en français à l’Université d’Ottawa, mais si on veut terminer en trois ans, il faut suivre des cours en anglais. Parce que 13 000 étudiants francophones sur 45 000, ça ne fait pas un établissement francophone », dit cet ancien sous-ministre adjoint responsable de l’éducation en langue française et de l’administration de l’éducation.

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