Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca.
Ce texte, intitulé «Bombardier bombardée», explique que si Québec a dû investir trois milliards de dollars pour renflouer la multinationales menacée, cela suscite plus de critiques quant à la manière que sur la nécessité de le faire – sur laquelle tout le monde est d’accord.
Les chefs du PQ et de la CAQ ont bien raison de demander des comptes. Mais c’est un jugement à posteriori puisqu’il porte sur deux ententes négociées avant la dernière débâcle boursière. De plus, par plusieurs aspects, ces ententes sont au contraire une bonne affaire pour tout le monde.
Le fait est que ni Bombardier, ni le gouvernement n’avaient le choix. Lancer une nouvelle famille d’avion est un projet de longue haleine qui prend une douzaine d’année. Bombardier en est à la huitième et ne peut plus reculer. Quant au gouvernement du Québec, l’aviation est un des rares secteurs d’excellence mondiale pour le Québec et Bombardier en est la clé de voûte.