Les femmes n’y ont été admises par la grande porte qu’en 1984. Mais elles prennent leur revanche ! Elles sont en train de sauver, avec les jeunes, le Cercle de la Garnison, dernier survivant des clubs privés de Québec.

Un reportage de Jean-Benoît Nadeau, dans L’actualité.

Le Cercle de la Garnison, à Québec.

Le Cercle de la Garnison, à Québec.

Les passants qui empruntent la côte de la Citadelle, à Québec, peuvent apercevoir, près de la porte Saint-Louis, derrière une clôture en fer forgé au pied des remparts, un joli jardin ombragé orné de boulets de canon disposés en pyramides. Les beaux midis d’été, des gens d’affaires en veston ou en jupe et des militaires en treillis mangent à des tables disséminées sur l’herbe. Les samedis, de nouveaux mariés en haut de forme et en robe somp­tueuse s’y font photographier, pendant que leurs invités sirotent un cocktail sur la pelouse.

Seule une petite affiche, sous l’auvent de l’entrée, rue Saint-Louis, indique de quoi il s’agit : le Cercle de la Garnison de Québec.

« C’est le plus ancien club militaire au Canada et le dernier club privé de la ville, dit Marc-André Bélanger, le directeur général. On y tient beaucoup. Une ville comme Québec doit absolument avoir une telle entité. »

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