Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca.

Le soir du referendum grec, place Syntagma. Photo: Ggia/CC4.0

Le soir du referendum grec, place Syntagma.
Photo: Ggia/CC4.0

«Euphorie», «démocratie», voilà de bien jolis mots d’origine grecque que nous inspire le référendum de dimanche, suivi de près par l’ensemble de la presse mondiale. En espérant qu’il n’en découlera pas d’autres mots grecs beaucoup moins sympas, comme «tragédie» et «catastrophe».

Ainsi donc, les Grecs ont dit non à 61 %… mais à quoi, au juste?

Officiellement, le référendum de dimanche portait sur des mesures d’austérité proposées par l’Union européenne le 25 juin dernier. Or, ces mesures et ce plan sont devenus caducs le 30 juin quand la Grèce n’a pas acquitté un versement de 1,5 milliard d’euros au Fonds monétaire international. Donc, 61 % des Grecs ont dit non le 5 juillet à un non-plan.

Lire la suite…