Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca
Il est heureux que le Canada soit sorti de son long hiver écologiste tout juste avant la conférence de Paris sur les changements climatiques, qui se déroulera jusqu’au 11 décembre.
Déjà, l’élection de Justin Trudeau a sorti le Canada du déni environnemental dans lequel il était plongé depuis dix ans. Après une première conférence intergouvernementale, Justin Trudeau débarque à Paris avec une délégation résolue, réunissant plusieurs premiers ministres et maires de grandes villes, dont Philippe Couillard et Denis Coderre. Et il annonce une enveloppe de 2,6 milliards de dollars sur cinq ans pour aider les pays en développement à réaliser la transition énergétique.
Non seulement le Canada est-il sorti d’une trop longue hibernation, mais il est redevenu exemplaire. Après tout, c’est le Canadien, Maurice Strong – décédé le 28 novembre à quatre-vingt-six ans –, qui a dirigé la première conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm en 1972 et le sommet de la Terre de Rio vingt ans plus tard.