Une chronique de Jean-Benoît Nadeau sur le blogue du Forum mondial de la langue française.

Quand on compare le français parlé par les Québécois et plus largement par les Canadiens français et les Acadiens à celui des autres francophones, on ne peut être que frappé par le nombre d’anglicismes techniques dans des secteurs comme la construction ou l’automobile.

La proximité de l’anglais y joue pour beaucoup, mais cela n’explique pas tout. Dans certains coins du Québec, où les contacts avec l’anglais sont peu fréquents, on retrouve les mêmes anglicismes.

Ce qui est en cause, ce sont les objets eux-mêmes ou leur provenance. Alors qu’un mécanicien français travaille surtout sur des Renaud, des Citroën ou des Peugeot, son collègue québécois bidouille plutôt des Ford, Chrysler et autre GM. Longtemps, ces compagnies américaines n’ont fait aucun effort pour publier leurs manuels en français.

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