John Ralston Saul

Photo : Ned Pratt

Une chronique de Jean-Benoît Nadeau sur le blogue du Forum mondial de la langue française.

Son nom est imprononçable, mais John Ralston Saul ne laisse personne indifférent. Intellectuel de haut vol, à la fois romancier, essayiste, philosophe, président de PEN international, il a même joué le rôle éminemment politique de « conjoint vice-royal » de la gouverneure générale du Canada, Adrienne Clarckson, en 1999 et 2006. Anglophone « de naissance », il a fait sa thèse doctorale sur la France sous De Gaulle et publié son tout premier roman à 30 ans, en français, au Seuil. Ses nombreux essais – le plus connu est Les bâtards de Voltaire – ont toujours trouvé un fort écho dans le monde francophone. Il a fondé en 1997 un organisme voué à faire la promotion du français chez les anglophones, appelé Le Français pour l’avenir / French For The Future, dont il est le président d’honneur. Ce conférencier apprécié fera deux interventions, dont l’une dans le cadre d’un échange sur la « Défense des langues » où il présentera un manifeste sur les droits linguistiques. Mais la plus attendue sera son intervention à la grande table ronde d’ouverture du forum Défis des grands espaces linguistiques : convergences et divergences. En compagnie de Ghassan SalaméFrancisco Ferrero CamposJean-Louis RoyAdama Samassékou et Bertrand Delanoë, il y débattra du rapport entre le français avec l’arabophonie, l’hispanophonie, la lusophonie et l’anglophonie. « Je serai l’anglophone de service », lance-t-il dans son humour pince-sans-rire. Lire la suite »