Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue chez MSN Actualités.
Depuis deux ans, j’ai trop souvent dû écrire sur le dernier massacre de l’heure. Quand ce n’est pas un Américain, c’est un Norvégien, un Français ou un Québécois.
Dans le cas de celui de vendredi, dans une école primaire du Connecticut, je crois que le gouverneur de l’État est arrivé très près de nommer l’innommable en parlant d’evil.
N’étant ni religieux ni manichéen, je ne crois ni au diable ni à l’existence du Mal en tant que tel. Mais je pense que le gouverneur approchait de l’essence du drame.
À savoir que le type qui a commis cette boucherie n’était pas humain: c’était un monstre.
La folie, ici, n’explique rien. Certes, le tireur Adam Lanza avait des problèmes psychiatriques, mais nous connaissons des tas de fous qui ne feraient pas de mal à une bouche.
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