Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca
Rona fait valoir qu’elle n’avait pas le choix de se vendre à la multinationale Lowe’s, mais on n’est pas obligé de les croire ni d’accepter une telle reddition.
«Lowe’s voulait entrer sur le marché canadien», fait-on valoir. Mais les Américains se plantent souvent quand ils se risquent hors de chez eux – voir Target. «Le conseil d’administration est souverain, mais ne doit-il considérer que la finance, justement?»
«À juste titre, on devrait s’inquiéter que personne dans le milieu d’affaires québécois ne se soit levé pour dire: «Si c’est bon pour Lowe’s, c’est bon pour nous.» Toutes les grandes économies de la planète, dont le Québec, opèrent dans le cadre d’un marché libre — ce qui suppose que des sociétés comme Rona puissent être à vendre. Mais toutes ces économies cultivent aussi un nationalisme économique de bon aloi.»
Il faudra réfléchir aux meilleurs moyens de contrer le prochain Lowe’s.»