Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca

Les fondateurs de Rona, Rolland Dansereau et Napoléon Piotte, se sont certainement retournés dans leur tombe.

Les fondateurs de Rona, Rolland Dansereau et Napoléon Piotte, se sont certainement retournés dans leur tombe.

Rona fait valoir qu’elle n’avait pas le choix de se vendre à la multinationale Lowe’s, mais on n’est pas obligé de les croire ni d’accepter une telle reddition.

«Lowe’s voulait entrer sur le marché canadien», fait-on valoir. Mais les Américains se plantent souvent quand ils se risquent hors de chez eux – voir Target. «Le conseil d’administration est souverain, mais ne doit-il considérer que la finance, justement?»

«À juste titre, on devrait s’inquiéter que personne dans le milieu d’affaires québécois ne se soit levé pour dire: «Si c’est bon pour Lowe’s, c’est bon pour nous.» Toutes les grandes économies de la planète, dont le Québec, opèrent dans le cadre d’un marché libre — ce qui suppose que des sociétés comme Rona puissent être à vendre. Mais toutes ces économies cultivent aussi un nationalisme économique de bon aloi.»

Il faudra réfléchir aux meilleurs moyens de contrer le prochain Lowe’s.»

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