Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue chez MSN Actualités.

Le royal moutard me monte au nezJe commence à faire une sérieuse indigestion de royauté britannique. Neuf mois après le royal coït et le royal orgasme (on le lui souhaite, à la royale princesse), sept mois après la royale annonce, et trois mois après le royal shower, nous avons eu les royales contractions et la royale épisiotomie.

Demain, ce sera les royales vergetures et la royale mastite, après royale montée de lait, le royal pipi et le royal caca. Pour ma part, cela commence à sentir le royal vomi.

Et on n’a pas encore choisi le nom. Sera-ce George, Henry, Arthur ou James? Personnellement, je penche pour Kevune ou Youssef, mais il appartient aux royaux parents de choisir.

Quand je pense qu’on parle ici de l’arrière-petit-fils de la reine régnante. Je veux bien que ce petit prince soit le troisième dans l’ordre de succession au trône, il faudra quand même que meurent son arrière-grand-mère, son grand-père et son père pour qu’il puisse accéder au trône. (Si vous voulez mon avis, ils peuvent tous mourir, c’est là un autre propos.)

Le pire, c’est qu’on n’a pas fini. Élisabeth II a soufflé ses 87 chandelles et elle n’a pas eu besoin d’aide : on est parti pour avoir une reine centenaire comme sa vieille mère. C’est heureux, car Charles n’est pas fait pour régner : avec ses oreilles décollées, il faudra créer des pièces de monnaie ovales pour le faire entrer sur le portrait. Remarquez que les oreilles seront utiles pour suspendre le portrait dans toutes nos bonnes ambassades canadiennes.  Lire la suite »