Une chronique de Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir.
Les cerisiers sont en fleurs au Japon et c’était, samedi, la fête de la Francophonie à l’Institut français de Tokyo. Il y est venu près de 1000 personnes pour picorer parmi la dizaine de kiosques culinaires, écouter de la musique francophone ou participer au concours de karaoké en français.
Pour ma part, j’avais une autre bonne raison d’en être puisque, quatre jours plus tôt, j’avais donné la dernière de quatre conférences sur la langue française, également présentées à Osaka et à Nagoya. (Divulgation complète : la tournée, organisée par la Délégation générale du Québec à Tokyo à l’invitation de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, était entièrement aux frais des contribuables québécois.)
Il s’agit de mon deuxième séjour au Japon. En 2008, la Délégation m’avait invité lors de la parution de mon livre sur la langue française dans sa version japonaise. Cette fois-ci, Marc Béliveau, l’attaché aux affaires publiques de la Délégation, m’a surpris en m’obtenant quatre interviews avec des médias francophones du Japon, dont le service français de NHK-Monde et lepetitjournal.com édition de Tokyo.