Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue dans Le Devoir.
Il est très rare que je trouve une table ronde intéressante. C’est pourtant ce qu’a réussi le Bureau de valorisation de la langue française de l’Université de Montréal, avec sa table ronde sur la Francophonie économique tenue le 29 janvier dernier.
Il faut dire que les trois participants s’appelaient Jean Charest, Jean-Louis Roy et Ousmane Paye, ambassadeur du Sénégal. L’animateur était nul autre que Clément Duhaime, l’ancien administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Le quatuor a résisté à la tentation de s’éparpiller dans toutes les directions — un grand classique francophone. À mon grand étonnement, ils se sont même entendus sur trois priorités pour la Francophonie économique : organisation, mobilité, électricité.