Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue chez MSN Actualités.
Depuis le début, je me pose une question : comment se fait-il que le PQ profite si peu de la crise étudiante – malgré l’impopularité de Jean Charest?
Quand bien même Pauline Marois adopterait Nadeau-Dubois et Bureau-Blouin comme ses fils, ça ne passe pas.
Et puis l’évidence m’a frappé la semaine dernière : la crise étudiante agit comme le révélateur d’une réorganisation en profondeur de la politique québécoise.
Ce qui change, c’est le retour du bon vieux clivage gauche-droite, qui repousse dans les câbles le clivage souverainiste-fédéraliste, cette anomalie qui a tenu la politique québécoise en otage depuis 40 ans.
Cette petite révolution politique n’est pas, en soit, une raison de dire merci aux «grévistes», car nous participons tous de cette réorganisation, qui est forcément dérangeante et désordonnée comme toutes les révolutions politiques. Lire la suite »