Une chronique de Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir.

Jérôme Bodin, analyste médias chez Natixis.

Jérôme Bodin, analyste médias chez Natixis, à l’origine de l’éveil français.

Les sommets de la Francophonie font toujours couler beaucoup d’encre, surtout quand une Québécoise est élue secrétaire générale. Mais je regrette que personne n’ait écrit une ligne sur un événement beaucoup plus significatif qui s’ouvrait le lendemain à Dakar : le Forum économique de la Francophonie. Il réunissait pourtant, parmi les 1400 participants, de très grosses pointures, quelques chefs d’État, un bon nombre de ministres et une vingtaine d’organisations québécoises.

Mais il faut admettre qu’il est très nouveau que l’on parle de francophonie autrement qu’en termes institutionnels ou culturels. Outre le Forum mondial de la langue française Québec 2012, dont c’était un des thèmes.

Le caillou qui a déclenché l’avalanche, c’est un petit rapport de 34 pages, La francophonie, une opportunité de marché majeure, qui émanait de la section médias de la banque d’affaires Natixis. Je me rappelle très clairement le jour de sa parution l’an dernier, le 11 septembre. Lire la suite.