Une chronique de Jean-Benoît Nadeau dans Le Devoir.

Les trois maires fondateurs du RVFFA: Joey Durel, de Lafayette, George LeBlanc, de Moncton, et Régis Labeaume, de Québec. Photo: ville de Québec

Les trois maires fondateurs du RVFFA: Joey Durel, de Lafayette, George LeBlanc, de Moncton, et Régis Labeaume, de Québec.
Photo: ville de Québec

Les organisateurs refusaient du monde depuis un mois. C’est donc dans une sorte d’enthousiasme irrésistible que les 350 participants du congrès de fondation du Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA) se sont réunis à l’Hôtel Concorde, à Québec, aux derniers jours d’octobre.

Ce réseau, imaginé par le maire Régis Labeaume, a des objectifs en apparence modestes : structurer des circuits touristiques francophones sur l’ensemble du continent en utilisant l’histoire des francophones, le patrimoine et la toponymie pour monter une offre touristique qui intéressera les 20 millions de francophones du Canada et des États-Unis, et autant de francophiles.

L’enthousiasme vient de ce que Régis Labeaume a réalisé une évidence : coller des morceaux qui existent déjà en laissant chaque municipalité concernée monter sa propre proposition touristique et culturelle, qui sera affichée sur un site Web spécialisé mis à disposition par la ville de Québec. Mais plusieurs villes envisagent déjà des collaborations économiques, scolaires ou académiques.

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