Dans le cadre de l’Université d’été sur la francophonie des Amériques, Jean-Benoît Nadeau signera une série d’articles du 31 mai au 4 juin.

Portrait d’un participant : Dustin McNichol

4 juin 2011

« Au début, je ne voulais pas apprendre le français », raconte Dustin McNichol, un Albertain de 25 ans venu nous présenter les détails de la Cause Caron, qui mobilise tous les francophones de l’Ouest canadien. Issu d’une famille écossaise et irlandaise de tradition orangiste, Dustin McNichol n’avait pas du tout la fibre francophone lorsqueses parents l’ont placé en immersion française à l’âge de 12 ans, « parce qu’ils y voyaient un avantage économique ». Lire la suite »

Cause Caron : pour repenser l’Ouest

4 juin 2011

Dustin McNichol a un statut particulier à l’Université d’été 2011 puisqu’il est à la fois étudiant et présentateur. Son exposé, sur la Cause Caron, le grand enjeu en matière de droits linguistiques pour l’Ouest canadien, a d’ailleurs été mémorable.   Lire la suite »

Portrait d’une participante : Claudia Gaiotti

4 juin 2011

Claudia Gaiotti est professeure à l’Université de Buenos Aires. Attachée au département de philosophie et lettres, elle enseigne l’écriture en langue française à des étudiants provenant de diverses facultés – science, anthropologie, etc. – qui veulent ou doivent publier en français dans le cadre de leur travail.

Femme d’idées, c’est elle qui, la première parmi les participants, a posé la question de savoir ce que les francophones ont en commun malgré leur diversité.   Lire la suite »

Des nouvelles de Bayou Lafourche

3 juin 2011

Amanda LaFleur, professeure de français à l’Université de Louisiane à Bâton Rouge (Louisiane State University), est assurée de dérider les participants avec son exposé sur les variations linguistiques en pays cadien. Auteure, elle a notamment participé à la rédaction du Dictionnaire du français de Louisiane (Dictionary of Louisiana French), sur lequel elle a travaillé dix ans.

Elle est une grande experte sur les usages locaux – bien qu’elle ne prétende pas être linguiste. « Il y a énormément de variation en Louisiane. Rien que le mot créole recoupe au moins une demi-douzaine de sens différents. »   Lire la suite »

Quelques réflexions

2 juin 2011

Savante présentation du professeur Joseph G. Turi, grand spécialiste des politiques linguistiques et culturelles et secrétaire général de l’Académie internationale de droit linguistique. L’heure qui lui était allouée était bien courte pour faire le tour de toute la question des politiques linguistiques au Québec, au gouvernement fédéral, et dans chacune des provinces, dans un cadre bijuridique – excusez du peu! – en plus de faire état du cas d’Haïti et des Départements français dans les Antilles.  Lire la suite »

La culture n’est pas qu’une marchandise

1 juin 2011

Les francophones ont une conscience aigüe du fait que la culture n’est pas qu’une marchandise, mais le mode d’expression même d’une identité. C’est ce qu’est venu nous rappeler Charles Vallerand, secrétaire général de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle. Ce sont en effet le Québec, la France et le Canada, puissamment appuyés par l’Organisation internationale de la Francophonie et un bon nombre de pays hispanophones, qui ont suscité la «Convention de l’UNESCO sur la diversité des expressions culturelles».   Lire la suite »

Portrait d’une participante – Pour le droit de savoir

1 juin 2011

Maureen Waters O’Neill, doctorante en science de la gestion à Angers, en France, se considère comme une réfugiée linguistique. Elle affirme avoir quitté les États-Unis parce qu’on n’y parle pas français. « Je vais vivre en français, je vais travailler en français, que ce soit dans l’entreprise ou en diplomatie. »  Lire la suite »

Un beau débat

31 mai 2011

La présentation du professeur Jean Lafontant – Langue, culture, identité : quel rapport? – a suscité un beau débat parmi les participants. Le professeur avançait l’idée qu’il n’y a pas de rapport entre les trois, malgré ce qu’on en dit. Sa thèse a suscité un débat, ouvert par Évelyne Kémajou, une Albertaine d’origine camerounaise. « En Alberta, le gouvernement refuse de se donner une loi sur les services en français selon la logique que le français est la langue d’une ethnie. Pendant ce temps, l’Association canadienne-française de l’Alberta, elle, refuse l’étiquette francophone parce qu’elle ne veut pas qu’on oublie la lutte historique des Canadiens français. Et pendant ce temps-là, les anglophones me catégorisent comme afro-francophone!»  Lire la suite »

À la recherche d’un nouveau paradigme

30 mai 2011

« On veut casser le paradigme», explique Denis Desgagné, le nouveau président directeur-général du Centre de la francophonie des Amériques (Centre). «Jusqu’à présent, la pensée sur la francophonie a surtout émané de l’école québécoise et de l’école acadienne. Il se développe actuellement une école pensée distincte dans l’ouest canadien. En général, leur réflexion porte sur la francophonie canadienne, mais nous cherchons à pousser plus loin, sur une francophonie qui inclurait les États-Unis, les Caraïbes et l’Amérique latine. »  Lire la suite »

Compter les francophones

30 mai 2011

Combien y a-t-il de francophones? Et qu’est-ce qu’un francophone? Ces deux questions, piliers du travail du professeur Jean-Claude Redonnet, ouvrent un véritable boulevard pour la recherche aux États-Unis. Le professeur émérite de la Sorbonne, devenu américain par les joies du mariage, se définit lui-même comme un francophone des États-Unis. Non pas parce que le français est sa langue maternelle, mais « parce qu’un francophone est quelqu’un qui utilise le français dans sa vie personnelle ou professionnelle », explique-t-il, conscient qu’une telle définition est un brin iconoclaste au Canada.   Lire la suite »