Une chronique de Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir.

Le Conseil pour la promotion de la Francophonie au Japon. Source: BRAP / OIF

Le Conseil pour la promotion de la Francophonie au Japon. © BRAP/OIF

Une des choses que j’ai retenues de mon séjour au Japon, c’est à quel point le Québec et les Québécois ont un rôle à jouer dans la promotion du français hors Québec.

Prenez le Conseil pour la promotion de la Francophonie au Japon, mentionné brièvement dans ma chronique précédente. Il réunit une trentaine d’ambassadeurs de pays francophones. La déléguée générale du Québec, Claire Deronzier, en est la vice-présidente. Ce conseil poursuit plusieurs objectifs, dont celui de faire valoir que la langue française peut servir à autre chose qu’à lire des étiquettes de Louis Vuitton ou de Dior.

Le Japon compte 800 000 francophones, ce qui n’est pas rien pour un pays non francophone. Le Conseil soutient donc, entre autres, les Journées de découverte de la Francophonie, organisées par la Société japonaise de didactique du français (900 membres) et le Festival du film francophone, où l’on présentera Mommy et Starbuck. (C’est aussi le Conseil qui a payé les interprètes lors de deux de mes quatre conférences au Japon.) Le Conseil coordonne certaines représentations auprès du gouvernement, notamment pour ce qui touchera le français aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

Cet organisme n’est qu’un exemple des 47 « Groupes d’ambassadeurs francophones » répertoriés par l’Organisation internationale de la Francophonie.

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