Une chronique de Jean-Benoît Nadeau dans Le Devoir.

Les entreprises québécoises qui prennent de l’expansion à l’étranger devraient-elles favoriser l’embauche de cadres parlant français? Évidemment. L’essentiel serait qu’elles choisissent ce critère d’embauche.

Agropur

L’affaire deux cadres unilingues anglophones d’Agropur a relancé le débat. Le problème part d’une perspective francophone déficiente qui imagine l’anglais comme unique langue d’affaires et le français comme une petite langue en danger, alors qu’il est une langue véritablement internationale enseignée partout – 10% des étudiants anglophones au Canada sont instruits en immersion française.

Il n’y a donc pas de raison de ne pas trouver de candidats francophones – sauf à ne pas «chercher». Peut-être faudra-t-il que le gouvernement du Québec exige des entreprises québécoises qu’il assiste dans leur expansion outrefrontières qu’elles mettent en application une véritable politique linguistique.

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