Une chronique de Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir.

Léopold Sédar Senghor en visite aux États-Unis. Source: Gouv. des É.U.

Léopold Sédar Senghor en visite aux États-Unis. Source: Gouv. des É.U.

Mars est le mois de la Francophonie. De Shanghaï à New York en passant par Dakar, il s’organise des centaines d’événements et de célébrations avec pour point d’orgue le 20 mars, Journée internationale de la Francophonie. Au lieu de souligner l’événement avec une dictée ou une liste de 10 mots, c’est plutôt de l’idée francophone que j’aimerais parler.

Il y a bien des raisons de célébrer une langue parlée par 275 millions de francophones un peu partout, une langue qui est la deuxième parmi les plus enseignées dans le monde, une des principales langues de commerce et de diplomatie, riche d’une production intellectuelle, scientifique et artistique très étoffée.

Mais je pense depuis longtemps que ce qu’il y a de plus fort dans la francophonie, c’est finalement le mot. J’ai même l’intuition que la grande chance historique de la langue française au troisième millénaire sera peut-être justement que tous ceux qui parlent français se sont découvert une identité commune.

Lire la suite…