Un reportage de Jean-Benoît Nadeau à Dubaï, dans Le Devoir.

Dans le hall de l'Université canadienne à Dubaï. / Photo de l'auteur.

Dans le hall de l’Université canadienne à Dubaï. / Photo de l’auteur.

En 2009, Dubaï a failli mourir. La crise financière a frappé lorsque le holding Dubaï World, qui avait 50 milliards de dettes, a annoncé qu’elle était en défaut de paiement. Du jour au lendemain, tous les chantiers ont fermé et la circulation automobile a chuté de moitié. Heureusement, la capitale, Abou Dhabi, leur a fait un chèque de 10 milliards pour honorer les dettes de Dubaï World.

Même si Dubaï a l’air d’une mégapole sortie de nulle part entre le désert et le golfe Persique, elle fait partie d’une fédération de sept émirats tricotés serrés. Mais c’est l’émirat d’Abou Dhabi qui détient 70 % du territoire et surtout 90 % du pétrole — et qui fait les chèques pour renflouer les autres émirats.

« Ici, le pouvoir est familial. Même à l’entrée de l’Université canadienne, il y a les 6 portraits de la famille régnante », dit l’artiste peintre Sylvain Tremblay, chargé de cours à l’Université canadienne de Dubaï… Lire la suite.