Une chronique de Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir.

Shahar Ronen, auteur de l'étude et analyste chez MSN.

Shahar Ronen, auteur de l’étude et analyste chez MSN.

C’est un joli cadeau du temps des Fêtes qui nous arrive de Boston. Un groupe de chercheurs du Media Lab, au Massachusetts Institute of Technology (MIT), vient de publier une étude sur le niveau d’influence des grandes langues internationales. Or le français se classe remarquablement bien.

Cette étude, qui compile des données issues de l’UNESCO, Twitter et Wikipédia, part de l’idée que l’influence d’une langue n’est pas seulement affaire de démographie ou de richesse, mais aussi de connectivité. Que le français soit parlé par 274 millions de personnes dans le monde, c’est déjà très bien. Mais son implantation dans les réseaux de traduction et de communication est tout aussi cruciale.

Les résultats du MIT sont d’autant plus intéressants qu’ils mesurent l’activité des locuteurs les plus influents de chaque langue. Lire la suite.