Un reportage de Jean-Benoît Nadeau à Dubaï, dans Le Devoir.

Photo: Katsuhiko Tokunaga / Breitling / AFP

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Dès qu’on débarque à Dubaï, on est envahi par un sentiment d’irréalité. C’est que l’ancien petit port perlier de 20 000 habitants, qui n’était qu’un vague protectorat britannique il y a 50 ans, est devenu un gros Las Vegas de la péninsule arabique, une ville ultramoderne de deux millions d’habitants, entre le désert et le golfe Persique, qui reçoit 12 millions de touristes par année.

Dubaï se veut la New York du Moyen-Orient — avec le plus haut gratte-ciel du monde, le plus gros centre commercial, le plus long métro automatisé et le plus gros centre de ski intérieur. Ici, les cupcakes coûtent 1000 dollars, les îles sont en forme de palmier ou de mappemonde et le plus grand festival s’appelle le Shopping Festival, qui attire trois millions de touristes qui débarquent à plein Airbus A380.

Pourtant, il n’y avait presque rien ici il y a 70 ans. Comment est-ce possible ? (…) Lire la suite.