Camions géants, excavatrices dernier cri… Dans les couloirs du Salon international du bâtiment et de la construction de Dubaï, on trouve de tout ! Même des entrepreneurs québécois déterminés à rafler leur part du gâteau, qui est de 1,7 trillion de dollars rien que dans la péninsule arabique.

Un reportage de Jean-Benoît Nadeau, dans L’actualité.

L'archipel artificiel de Palm Jumeirah, à Dubaï. ©NASA

L’archipel artificiel de Palm Jumeirah, à Dubaï. ©NASA

Ils viennent de partout, ingénieurs, architectes, entrepreneurs, fabricants, vendeurs. En complet, en djellaba ou en boubou, ils sont là pour vendre, acheter, s’informer, réseauter, ou simplement magasiner parmi les 2 800 kiosques du Salon international du bâtiment et de la construction Big 5 de Dubaï — l’un des plus grands du genre au monde.

Pendant quatre jours, à la mi-novembre, ils seront 80 000 à fouler les immenses tapis bleus de cet invraisemblable capharnaüm composé de robinets, d’échafaudages, d’excavatrices. Ici, un groupe d’Émiratis coiffés du traditionnel keffieh examinent le fonctionnement d’une grenouille servant au pilonnage et au compactage du sol. Là, des entrepreneurs italiens font tâter leur marbre à de potentiels clients coréens. Tandis que, tout près, une nouvelle machine turque à tresser les clôtures en fil de fer produit un boucan terrible qui attire les émules de Bob le bricoleur.

 

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