Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue chez MSN Actualités

Et si la pire menace au français, ce n’était pas l’anglais, mais nous-mêmes?

C’est en tout cas la réflexion que je me fais depuis que déboulent les nouvelles sur les cadres anglophones de la Caisse de dépôt, de la Banque Nationale ou encore la propension des étudiants français à profiter des accords France-Québec pour venir apprendre… l’anglais au Québec!

J’ai l’impression que tout le discours sur la défense du français mérite une sérieuse rénovation.

Des loups dans la bergerie
Comme je ne regarde pas la télé, j’ai appris entre les branches que Guy A. Lepage se demandait s’il ne mettrait pas son argent ailleurs qu’à la Banque Nationale.

Je l’encourage à le faire, mais je l’encourage aussi à examiner les pratiques d’autres multinationales québécoises – genre Desjardins, Bombardier, SNC-Lavalin, Couche-Tard. Ont-elles une politique en matière de langue au siège social et dans leurs filiales? Comment l’appliquent-elles? À mon avis, on aurait des surprises.

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