Une chronique de Jean-Benoît Nadeau, dans Le Devoir.

Un Borer boring...

Un Borer boring…

Je vais faire ici quelque chose que je fais rarement, c’est-à-dire démolir un livre. Mais j’ai lu trop de balivernes sur De quel amour blessée : réflexions sur la langue française d’Alain Borer — et surtout dedans.

Depuis longtemps, je crois que l’une des principales maladies de la langue française, en tant que langue internationale, est justement le crédit que l’on accorde à ses plus mauvais avocats qui prêchent l’antienne du génie, de la pureté, de l’universalité de la langue au mépris de l’usage, du plus grand nombre et de leur époque. Ce livre d’Alain Borer est une métastase de cette tumeur qui ronge la langue française au coeur.

Avant le pot, une fleur: (…) Lire la suite.