Le Costa Concordia

Paul Hanna - Reuters

Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue chez MSN Actualités.

Pauvre Parti Québécois. Comme le dirait si bien Hélène Carrère d’Encausse, ça va mal à «shop»!
Voici qu’après huit mois d’atermoiements, Pauline Marois a enfin rugi pour faire taire la dissidence et écraser Gilles Duceppe pour la seconde fois en cinq ans.
Disons qu’elle a stoppé momentanément la chute, mais je me demande franchement si le PQ n’est pas en train de couler comme le Costa Concordia.

Otage
Le premier problème du PQ est l’électorat, qui montre depuis 2007 des signes évidents d’écoeurantite aiguë.
Bien sûr, il ne s’agit pas de l’ensemble de l’électorat, mais du «centre» — c’est-à-dire des 15-20 % de l’électorat susceptible de changer d’idée et dont le vote est chaudement disputé par tous les partis politiques.  Lire la suite »