Pour en finir avec les gentils et les « pas-pire »
Une chronique de Jean-Benoît Nadeau parue chez MSN Actualités
J’ai promis mardi de vous revenir sur les vrais obstacles à la francisation. Je vous ai aussi promis de vous brasser. Alors, attachez votre tuque avec de la broche.
Il y a 23 ans, quand j’ai commencé à fréquenter Julie ma Julie, elle ne parlait pas un mot de français ou si peu. Le bon vieil Ontario orangiste jaune orange foncé.
À un moment, je lui ai écrit pour lui demander de faire l’effort d’apprendre le français. Je lui ai dit, en substance : je ne parlerai pas en anglais à mon père parce qu’elle ne comprend pas.
Sur le coup, elle n’était pas contente, mais je l’ai mis devant le choix et elle a pris le bon bord. Lire la suite »