Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca

Carnage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Depuis le 11 septembre 2001, c'est le pire attentat touchant des Canadiens. Photo: Le Parisien

Carnage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Depuis le 11 septembre 2001, c’est le pire attentat touchant des Canadiens.
Photo: Le Parisien

Six Québécois de la région de Québec sont morts à Ouagadougou ce week-end aux mains de terroristes issus de la mouvance d’Al-Qaïda. Deux jours plus tôt, un autre Québécois de Laval tombait sous les balles à Jakarta, en Indonésie, dans un attentat revendiqué par Daesh.

Ce drame nous rappelle que, directement ou indirectement, nous sommes tous visés par le terrorisme international. Spectateurs ou victimes, nous subissons tous les effets d’actions agressives menées par des assassins hostiles à notre mode de vie. Même si les Québécois, comme tous les Canadiens, ont tendance à considérer les nouvelles de l’étranger comme peu pertinentes au quotidien, le fait est que notre bien-être collectif dépend lourdement d’un climat international sain. Or, celui-ci se pourrit de mois en mois.

Les affaires du monde sont un jeu d’une ahurissante complexité. On pense aux pièces de domino: il suffit qu’une seule bascule pour amorcer une réaction en chaîne. Mais l’image du Cube de Rubik est tout aussi juste: dès qu’on veut en compléter une face, c’est tout le reste qui bouge.

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