Un éditorial de Jean-Benoît Nadeau chez Avenues.ca.

Claire Kirkland-Casgrain, en 1971, alors ministre du Tourisme. Photo: ITHQ

Claire Kirkland-Casgrain, en 1971, alors ministre du Tourisme.
Photo: ITHQ

Cet éditorial pose la question: comment se fait-il que Claire Kirkland-Casgrain soit la première femme honorée par des funérailles nationales? Visiblement,il reste du chemin à faire…

Aucune autre femme ne le méritait avant elle? Vraiment? Pas même la mère du vote des femmes en 1940, Thérèse Casgrain? «On a fait des funérailles nationales à Jean Béliveau, Jean-Paul Riopelle, Maurice Richard, Claude Ryan, mais pas à Anne Hébert, Pauline Julien, ou Marcelle Ferron?»

Grâce à elle, et à d’autres, les femmes ont désormais acquis tous les droits civiques et civils. Mais au chapitre des moeurs, c’est autre chose.

«Les femmes sont encore largement minoritaires dans la députation, dans les conseils d’administration et à la tête des entreprises. Sans oublier des salaires très inférieurs en moyenne, malgré les lois sur la parité. Malgré aussi tous les efforts pour contrer le fléau – dont le fameux «parce qu’on est en 2015» de Justin Trudeau pour justifier la parité homme femme de son cabinet.»

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